CPGE PTSI / PT
Questions les plus fréquentes
Q - Les CPGE sont réputées difficiles. Cela vaut-il la peine de se lancer dans de telles études ?
R - Le niveau d'exigence est élevé mais l'ambiance est au travail. Un élève équilibré dans toutes les disciplines a plus de chance qu'un génie sélectif.C'est la meilleure voie pour accéder au diplôme d'ingénieur des grandes écoles et ce diplôme est l'assurance de réussite professionnelle.La préparation se fait normalement en deux ans. Mais le taux de réussite est proche de 100 % en 3 années de préparation au concours.
Q - Il existe trois CPGE scientifiques. Pourquoi choisir la section PTSI / PT ?
R - En PTSI/PT les Math et les Sciences Physiques y sont moins théoriques. Les S2I orientées vers la conception des produits industriels permettent d'aborder des problèmes concrets.De plus, cette section permet d'intégrer les mêmes écoles d'ingénieurs que les autres CPGE avec le même pourcentage global de places réservées dans les écoles.Les concours sont bien sûr spécifiques à chaque prépa : par exemple l'épreuve de Math pour MP est plus difficile que celle pour PT.Il suffit de bien choisir son orientation en fonction de son profil.
Q - Je n'ai pas fait d'option "Technologie" en pré-bac : serai-je pénalisé en sciences industrielles pour l'ingénieur (S2I) par rapport aux élèves de terminale S des lycées techniques ?
R - Pas du tout ! Un soutien hebdomadaire de deux heures est prévu pour rattraper le niveau dans cette discipline. L'expérience montre qu'après quelques mois, les résultats des élèves des différentes origines sont similaires.
Q - Pourquoi choisir la PTSI / PT du lycée Rouvière ?
R - La section fonctionne depuis 10 ans, avec une équipe pédagogique soudée et motivée. Les classes sont peu chargées, environ 30 élèves, ce qui permet un suivi rapproché des étudiants. Les résultats y sont bons et supérieurs à la moyenne nationale. Chaque année plusieurs élèves intègrent les meilleures écoles : POLYTECHNIQUE, ENS, ENSAM, ENSI, …Le lycée a été entièrement rénové et nos laboratoires sont bien équipés.
Q - Si je ne réussis pas à passer en deuxième année, quelles sont les possibilités de poursuite d'études ?
R - vous pouvez aller à l'université ou à l'IUT et recommencer en première année. Vos chances de réussite dans cette nouvelle voie sont amplifiées par votre passage en prépa où vous avez acquis une puissance et une efficacité de travail très importantes. De plus, même si les programmes sont différents, il reste des notions vues en prépa que vous n'aurez plus à acquérir, ce qui vous permettra d'approfondir le reste.L'expérience de nos anciens élèves de première année admis à l'IUT est très favorable. Les meilleurs élèves des IUT sont recrutés, sur titre, dans certaines écoles d'ingénieurs de très bon niveau. Vous avez donc là une deuxième chance, non négligeable, d'intégrer une grande école.
Horaires
- Deux heures de cours hebdomadaires dont une en demi groupe.
- Vingt minutes d’interrogation orale par trimestre.
Description de la discipline
La matière dénommée « français-philosophie » constitue, comme son nom le suggère, une discipline hybride à destination des non-spécialistes. Son enseignement s’inscrit dans une perspective résolument pragmatique : maîtriser la norme écrite (orthographe, syntaxe, expression…) et savoir construire une argumentation. Ces objectifs précis et limités ont pour but de préparer les étudiants à réussir les épreuves d'entrée aux Grandes Écoles d'ingénieurs.
Pour ce faire, il convient d’acquérir deux méthodes distinctes : celle du résumé de texte et celle de la dissertation, les deux exercices sur lesquels sont évalués les candidats. Afin que l’ensemble des étudiants des différentes CPGE scientifiques du pays disposent des mêmes chances au concours, un thème philosophique commun est choisi chaque année, assorti de trois œuvres appartenant à des époques, des domaines et des genres littéraires divers.
Concrètement, au concours, durant la première épreuve de 4 heures, les étudiants devront résumer un texte d’environ 2000 mots au dixième puis réaliser une dissertation sur un sujet tiré du texte à résumer. La dissertation devra impérativement être illustrée d’exemples tirés des œuvres au programme. Lors de la seconde épreuve d’une durée analogue, un autre sujet de dissertation sera proposé aux candidats qui devront le traiter suivant les mêmes modalités.
Il revient par conséquent aux étudiants de lire les ouvrages du nouveau programme durant les vacances d’été précédant leur entrée en classe préparatoire, de les ficher et de sélectionner dans chacune d’elles des citations pertinentes au regard du thème retenu. D’autre part, durant cette période, il convient, si nécessaire, de se mettre à niveau en orthographe.
Concernant les cours, ceux-ci sont directement photocopiés et donnés aux étudiants des CPGE du lycée Rouvière/Suzanne Lefort-Rouquette, et l’établissement met en outre un programme de remédiation orthographique à leur disposition. Ces deux avantages uniques se révèlent cruciaux afin de faciliter l’assimilation des notions et les progrès de l’expression.
À la condition expresse d’étudier modérément mais régulièrement, la hausse des résultats demeure à portée de tout étudiant sérieux, d’autant qu’il n’est question que d’un seul et même objet d’étude par année de préparation alors que les disciplines scientifiques enchaînent les chapitres les plus variés.
Il serait du reste particulièrement inopportun de négliger l’étude de la discipline « français-philosophie » dans la mesure où cette dernière assure à chaque session de nombreuses intégrations en raison des coefficients importants qui lui sont attribués. Plus encore, l’admission aux écoles les plus prestigieuses demeure le plus souvent inenvisageable sans une note convenable en « français-philosophie ». Notons à ce titre que, chaque année, certains de nos étudiants obtiennent d’excellents résultats dans cette matière.
Le même professeur vous suivra durant vos deux années de formation. Les cartes sont rebattues et si votre expérience passée en français ou en philosophie ne s’est pas révélée à la hauteur de vos espérances, il convient d’aborder cette nouvelle discipline sans préjugé. Les retours de nos anciens étudiants tendent à démontrer que l’adoption d’une approche plus empirique et la rareté des enseignements non scientifiques pourraient même rendre la matière « français-philosophie » attrayante, d’autant que vous bénéficierez de l’opportunité de vous bâtir une solide culture générale.
Horaires
- Deux heures de cours hebdomadaires dont une en demi groupe.
- Vingt minutes d’interrogation orale tous les quinze jours.
Tous les travaux effectués au cours de l’année ont pour but de préparer aux différentes épreuves d’anglais des concours aux grandes écoles.
A l’écrit :
- Epreuve A (durée : 3h) : une synthèse de documents en 450 à 500 mots. Un dossier thématique est proposé comprenant cinq documents (trois textes journalistiques d'environ 450 mots chacun, accompagnés de deux documents iconographiques : graphiques, tableaux, photographies, publicités…). Le sujet comporte une question qui oriente la problématique de la synthèse. Les thématiques abordées sont variées, s’agissant de sujets de société au sens large.
- Epreuve B (durée : 3h) : une contraction croisée (article de presse en français traitant d’un sujet de société d’environ 730 mots à restituer en anglais en 130 mots +/−10%), ainsi qu’un essai argumentatif en 200 à 220 mots répondant à une question liée à la thématique de l’article.
A l’oral :
- L’épreuve orale est fondée sur la compréhension, la restitution, et un commentaire autour d’un enregistrement de 3 minutes. Les textes sont de 400 mots environ, et couvrent des questions de société actuelles, des percées technologiques ayant un impact sur notre quotidien, des réflexions plus larges sur l’impact des technologies sur nos vies…
- Le temps d’interrogation de 20 minutes est divisé en deux temps de 10 minutes chacun :
- restitution des informations et opinions essentielles figurant dans le texte, suivie d’un commentaire comprenant des réflexions personnelles ;
- un temps d’échange avec l’examinateur sous forme d’un libre entretien autour du thème fourni, débouchant éventuellement sur des questions relatives aux motivations et aux goûts des candidats.
Remarques générales
Ces exercices étant nouveaux pour les étudiants, les activités et travaux organisés par le professeur viseront à les former à ces nouvelles techniques, sans oublier l’objectif premier qui consiste à acquérir une solide maîtrise de la langue : lexique et syntaxe, mais aussi phonologie. Précisons que le faible volume horaire ne saurait suffire pour atteindre cet objectif ; cette discipline doit donc faire l’objet d’un travail personnel et quotidien.
Les thèmes abordés sont les grands problèmes du monde contemporain : société, environnement, évolutions technologiques, éducation, santé, culture, géopolitique, questions d’éthique soulevées par les avancées de la science... Tous ces thèmes sont étudiés à travers des articles tirés de la presse de qualité, principalement britannique et américaine. Aucune analyse purement littéraire n’est exigée aux concours préparés par cette filière.
On attend d’abord des candidats une connaissance assez étendue et précise de l’anglais contemporain ainsi que des qualités de réflexion et une bonne culture générale qui peuvent être développées grâce à une constante ouverture d’esprit.
Première année PTSI:
Le programme de physique-chimie de classe préparatoire de première année aborde les bases dans les domaines suivants :
- Optique géométrique : Formation des images avec des applications concrètes d’instruments d’optique comme l’œil, l’appareil photo, la lunette astronomique, le microscope, la lunette de Galilée, la fibre optique, les réfractomètres, le miroir plan, …
- Electronique : Etude des lois de base. Quelques exemples de systèmes électriques étudiés : Lampe de secours rechargeable, défibrillateur cardiaque, quartz piézoélectrique, pont de Maxwell, instruments de musique électronique, capteur de position d’un train à sustension électromagnétique…
- Mécanique : Continuité de ce qui a été fait en classe de première et terminale. Quelques exemples de systèmes mécaniques étudiés : ballon sonde, ballon de sport, amortisseur de voiture, accéléromètre, spectrographe de masse, accélérateur de particules, satellite, récupérateur d’énergie houlomotrice…
- Thermodynamique : Poursuite de ce qui a été étudié en terminale. Quelques exemples de systèmes thermodynamiques étudiés : moteur, pompe à chaleur, climatiseur, réfrigérateur…
- Champ magnétique et phénomène d’induction : Quelques exemples de systèmes étudiés dans ce domaine : moteur électrique, treuil, plaque à induction, transformateur, boussole, haut-parleur…
- Chimie : Contient les connaissances de bases qu’un ingénieur doit posséder. Elle se limite pour l’essentiel à des milieu aqueux. La chimie organique n’est pas au programme des classes PTSI/PT. La chimie ne représente qu’environ 20% du temps sur l’année.
Le lycée étant particulièrement bien équipé en matériel pédagogique, les élèves débutent leur première année de formation dans le cursus d’ingénieur avec de nombreuses séances de travaux pratiques.
Deuxième année PT:
Le programme de sciences physiques de seconde année (classe de PT) s’appuie très largement sur celui de première année, tant en physique qu’en chimie.
La partie chimie ne représente qu’un quart environ du programme de seconde année. Elle aborde notamment les problèmes de corrosion et complète l’étude sur les équilibres chimiques faite en première année.
La partie physique aborde des thématiques diverses comme :
- La thermodynamique dite « industrielle » : fonctionnement de machines thermiques complexes (secondaire d’une centrale nucléaire, installation frigorifique industrielle, turboréacteur…).
- La mécanique des fluides : statique et dynamique des fluides.
- L’électromagnétisme : étude des champs électrique et magnétique, ondes électromagnétiques, induction électromagnétique.
- Electronique.
- …
Première année PTSI:
Le programme de première année pose les bases de l’informatique et de la programmation impérative. Le langage d’application choisi est Python. Les notions suivantes seront abordées :
- Environnement matériel et logiciel, codage de l’information.
- Programmation impérative structurée (affectation, test, boucles, fonctions…) et structures de données (liste, tableau, tuple, dictionnaires,...)
- Analyse des algorithmes (correction, complexité, algorithmes classiques)
- Bases des graphes
- Calcul numérique (simulation, résolution, représentation graphique,…) appliqué aux autres disciplines scientifiques (mathématiques, physique, sciences de l’ingénieur, ...)
Deuxième année PT:
Le programme d’informatique de seconde année (classe de PT) s’appuie très largement sur celui de première année, tant au niveau de l’algorithmique que du langage de programmation. Il aborde notamment les points suivants :
- Les bases de données en prenant comme support pour la programmation le langage SQL.
- Les dictionnaires et leur usage en programmation dynamique.
- Les algorithmes pour l’intelligence artificielle et l’étude des jeux.
Horaires
- En première année PTSI:
- Six heures et demi de cours en classe entière et trois heures de TD en demi-classe par semaine
- un heure d’interrogation orale par quinzaine.
- En deuxième année PT :
- Six heures de cours en classe entière et trois heures de TD en demi-classe par semaine
- un heure d’interrogation orale par quinzaine.
Description de la discipline
L’année de PTSI doit doter l’étudiant d’une rigueur logique, d’une capacité d’abstraction et d’une efficacité de travail qui lui permettront d’aborder la deuxième année dans de bonnes conditions.
Dans la continuité, la seconde année de PT prépare plus spécifiquement aux épreuves d’écrit et d’oral du concours de la Banque PT.
Les programmes de mathématiques de première et deuxième année s’articulent essentiellement autour des deux domaines fondamentaux que sont l'Analyse et l'Algèbre.
Des chapitres de Géométrie et de Probabilités viennent s’y ajouter pour fournir les bases solides nécessaires aux futurs ingénieurs.
L'analyse
Les chapitres d'Analyse consolident la théorie et les techniques concernant les thèmes fondamentaux abordés dans le cycle " pré-bac", relatifs aux suites et fonctions numériques. On y approfondit les études de limites et de dérivation, les méthodes d'intégration et d'approximation locale, ainsi que les résolutions d'équations différentielles. Le champ de la connaissance s'élargit aussi par l’étude des séries et par l'émergence de nouvelles fonctions : hyperboliques, circulaires réciproques, fonctions à deux variables ou à valeurs complexes. On peut dire que c'est la partie la plus rassurante. L'étudiant se trouve ici en terrain familier et relativement concret : la construction des outils fondamentaux indispensables pour les sciences exactes.
L'algèbre
L'Algèbre est l’étude abstraite des règles de calcul dans les ensembles munis d’opérations. Les chapitres sur les complexes, les polynômes et la géométrie permettent une montée progressive du concret vers l’abstrait et préparent l’élève à aborder les chapitres de Calcul Matriciel et d’Algèbre Linéaire. Les concepts développés dans ces chapitres , bien qu’étonnants au début pour l’élève, sont autant d’outils essentiels et performants que l’on rencontre partout , de la mécanique du solide à l’ Intelligence Artificielle. On ne cachera pas que c'est la partie la plus délicate du programme, mais également la plus enrichissante pour celui qui fera l'effort, conduisant à une vision plus dominante, plus synthétique des activités mathématiques pratiquées.
La géométrie
La filière PTSI/PT est la seule filière de CPGE a proposer un programme de géométrie conséquent. Trois aspects de la géométrie sont abordés de concert :
- Un renforcement de la géométrie élémentaire du plan et de l’espace dans la continuité du collège et du lycée
- Un développement de la géométrie euclidienne à partir de l’algèbre avec, essentiellement en PT, l’étude de propriétés des espaces euclidiens et des isométries
- Une introduction en deuxième année à la géométrie analytique à travers l’étude des courbes et des surfaces, présentées sous les angles implicites et paramétrés.
Les probabilités
La PTSI est l’occasion d’introduire le formalisme des probabilités finies qui permet de développer de nouveaux modes de raisonnement et d’aborder les problèmes liés au hasard de façon plus rigoureuse qu’en terminale.
En classe de PT, le formalisme étendu aux cas infinis discrets et les outils d’algèbre et d’analyse développés en première et deuxième année sont réinvestis.